Témoignage

“Cette voix fayrouzienne semble liée à jamais aux maqams amples que sont Hijazkbir, Rasd Dayl, Sika, Nahawand et Bayati. Des maqams qui coulent –avec quelle fluidité !- en va- et-vient entre le demi- ton et le quart de ton. Et pour cause : l’ambition déclarée de l’artiste a toujours été celle de « teinter de modernité le patrimoine colossal andalou ». Samia Ahmed a ainsi choisi de braver un océan de tonalités que n’ont osé investir que d’éminents maestros bien masculins. Ô que oui, ce courage-là mérite respect et considération ! Puisse le public en saisit la beauté au moyen d’une écoute délicatement attentive ! Par cet album, Samia Ahmed vient d’obtenir de facto, sans le moindre doute, son visa vers les cœurs des mélomanes ! ”
Abdessamad MOUHIEDDINE -Anthropologue & Ecrivain-
Evenement
